Samedi était prévu mon retour en France.
Je devais partir de l’aéroport de TUNIS CARTHAGE pour Zurich, puis prendre un train direct pour l’alsace.
Mais le sort en a décidé autrement
10H20 Aéroport de Tunis Carthage : On refuse de m’enregistrer et de me laisser partir sur ZURICH, pour des raisons de documents de séjour :Au fait, j’ai un récépissé avec lequel je voyage en attenant que mon titre de séjour définitif soit prêt.
Avec ce récépissé j’ai séjourné 2 fois en Suisse sans qu’on ne me fasse la moindre remarque aux frontières. D’ailleurs j’ai quitté la France avec ce document et je suis rentré en Tunisie via Zurich.
Mais quand on tombe sur un employé qui te dit « ce sont les instructions » c’est difficile de faire autrement.
J’ai tenté de joindre les consulats et les ambassades des 2 pays concernés, en vain. C’est Samedi !
Bref, l’enregistrement est fermé et me voilà bloqué à Tunis. La bonne blague.
30 minutes plus tard, une solution est trouvée ils me font monter sur un vol Tunis-Genève (L’aéroport de Genève se trouve sur la frontière, donc je peux accéder aux territoires Français sans passer par la Suisse )
L’avion décolle à 14H30, un avion qui était prévu à 8H50, donc je ne vous raconte pas l’état d’esprit des passagers.
16H30 Aéroport de Genève, têtu comme je suis, je fonce direct vers la sortie Suisse et je passe le plus normalement du monde sans la moindre remarque.
A ce moment là je n’avais qu’une envie c’était de mettre des baffes à ceux qui m’ont empêché de monter dans l’avion.
17H00 Me voilà comme un con à Genève.
Une amie résidente là bas que je joins par téléphone, m’informe que le seul train qui peut me déposer à bon port part à 19H30 et arrive à 00H20 avec 2 correspondances et un tarif assez cher. De plus, dans le cas où je décide de passer la nuit sur place elle ne pourra venir me chercher que tard dans la soirée.
Je finis par louer une bagnole, qui était au même prix que le billet de train.
Voilà, si tout se passe bien je serai chez moi à 21H !
Une fois au volant, je décide de faire un tour dans Genève, prendre un café et repartir.
Entre temps, je décide d’appeler des amis que je n’ai pas vu depuis très longtemps et pourquoi pas prendre un café ensemble?
18H30, une amie de la fac me rejoint, on prend un café et me propose de rejoindre des potes pour un pique-nique dans un parc genevois.
20H30 Me voilà entrain de pique-niquer a Genève avec des gens super cool et sympas.
22H30 Il est tard faut que je prenne la Route
22H31 On me propose de découvrir le « Genève alternatif »
23H00 je débarque dans une soirée underground.
Le lieu : un bâtiment d’une banque qui a fait faillite et qui a été réquisitionné par une bande de jeunes qui l’ont transformé en squat.
Grosse soirée avec DJ qui s’est installé aux guichets de la banque. Au programme une visite des salles des coffres, salles de réunions etc.….
Franchement, la musique est excellente et la soirée commence à me plaire, j’étais bien !
Jusqu’au moment où une fille du groupe s’approche de moi et me dit retiens bien ce numéro 0XXXX
- Pourquoi ?
- Au fait, si la brigade des squattes débarque c’est le numéro de la permanence des avocats.
Coup de flippe et je quitte les lieux. Par solidarité tout le monde me suit.
La soirée continue à la découverte de Genève underground
On arrive dans des hangars, ou des anciennes usines désaffectées, je ne sais pas trop.
Bref, un endroit transformé en une Zone de fête hallucinante : Des salles de théâtre, des bars, des clubs, ateliers d’artistes le tout totalement improvisé.
Avant de pénétrer les lieux on m’a rassuré que je ne courrais aucun risque de me retrouver dans un charter pour Tunis. J’ai confiance et je suis le mouvement.
En entrant dans le bar connu de mes amis, un gars me chope par le bras et me tamponne sur mon avant bras : Visa pour Sarajevo.
Grosse soirée avec DJ qui s’est installé aux guichets de la banque. Au programme une visite des salles des coffres, salles de réunions etc.….
Franchement, la musique est excellente et la soirée commence à me plaire, j’étais bien !
Jusqu’au moment où une fille du groupe s’approche de moi et me dit retiens bien ce numéro 0XXXX
- Pourquoi ?
- Au fait, si la brigade des squattes débarque c’est le numéro de la permanence des avocats.
Coup de flippe et je quitte les lieux. Par solidarité tout le monde me suit.
La soirée continue à la découverte de Genève underground
On arrive dans des hangars, ou des anciennes usines désaffectées, je ne sais pas trop.
Bref, un endroit transformé en une Zone de fête hallucinante : Des salles de théâtre, des bars, des clubs, ateliers d’artistes le tout totalement improvisé.
Avant de pénétrer les lieux on m’a rassuré que je ne courrais aucun risque de me retrouver dans un charter pour Tunis. J’ai confiance et je suis le mouvement.
En entrant dans le bar connu de mes amis, un gars me chope par le bras et me tamponne sur mon avant bras : Visa pour Sarajevo.
4 commentaires:
Mais P*** de M*** comment tu fais pour tomber sur des plans pareils?
Quand est ce qu'on se fait ça à Tokyo?
Dis je passe souvent par Genève et j'ai trouvé cette ville tellement ennuyeuse (vu que j'y connaissais rien!)
Pourrais-tu nous filer quelques adresses intéressantes ??
@xlee : tokyo 2008 ou 2009? moi je suis partant dés l'année prochaine
pareil que toi, je l'ai toujours trouvée ennyeuse cette ville, son problème est comme tunis si tu ne connais pas des genevois tu ne trouveras pas les lieux pour sotir vu qu'il n'y a pas de grandes artères ni des quartiers comme bastille ou oberkampf à paris
pour une ambiance underground je te conseille l'étage
pour une soirée BCBG le bypass
sacré byrsa!!!
une belle aventure
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