dimanche 1 février 2009

Foi et mauvaise foi

Ce qui est dommage dans le débat autour des événements de Gaza. C'est l'excès de foi et de mauvaise foi des deux communautés. Ce duel a pollué le débat et on en sort avec rien. Un statut quo qui dure depuis des décennies. De plus, on observe un vide intellectuel du côté arabe surtout dans les médias français où aucune voix arabe ne s'est distingué lors des derniers débats. Mis à part quelques voix religieuse zélés qui sont en mission de prosélytisme et profitent de la situation pour exclure encore plus la population musulmane et oublient très vite la raison pour laquelle on les a invité c'est-à-dire parler du conflit et proposer une solution. En face, une mauvaise foi d'une grande partie de la communauté juive qui a du mal a admettre l'erreur d'Israël et appeler les choses par leur noms : le massacre de Gaza.
Enfin, pour revenir à ce vide intellectuel, il est regrettable de savoir que depuis Novembre 1991, depuis le décès de Hamadi Essid aucune personnalité d'origine arabe ne s'est imposée dans les médias français pour élever le niveau du débat. 18 ans c'est déjà très long.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Excellent résumé de la situation Byrsa.

Rien à ajouter

Astrubal